Qualité Eau France

Cours d’eau

Le suivi de la ressource en eaux à grande échelle en France pour les différents usages s’est développé progressivement depuis une cinquantaine d’année suite à la mise en place d’une véritable politique de gestion de l’eau avec notamment la création des Agence de l’Eau sur l’ensemble du territoire français.

Des suivis mis en place dans un cadre réglementaire suivant les usages de l’eau, le plus souvent gérés par des organismes d’état, peuvent être complétés par des réseaux non régaliens développés par les collectivités, fédérations de pêche, ou autres acteurs locaux de la gestion de l’eau, pour une meilleure connaissance de leur territoire et évaluer les effets de leurs politiques.

Ces approches réalisées à partir de méthodes normalisées, suivant un panel de paramètres en constante évolution,  avec des seuils de détection et de quantification de plus en plus précis, suivant  des fréquences et des calendriers adaptés  aux objectifs de suivis, produisent un nombre conséquent de données, actuellement formatés suivant un référentiel commun : le SANDRE (Service d’Administration National des Données et Référentiel sur l’Eau). Le SANDRE a pour mission, d’établir et de mettre à disposition le référentiel des données sur l’eau du Système d’information sur l’eau (SIE).

  1. Les données brutes sont bancarisées suivant les usages et gérées dans des bases développées à l’échelle des grands bassins hydrographiques et nationales. Chaque producteur doit fournir un statut (donnée brute/ niveau 1/ ….) et une qualification (…/correcte/ incertaine/ incorrecte/ non qualifiée/…) à chaque donnée (ils évolueront suivant les étapes successive de validation et d’interprétation).

Ces données brutes, pour la plupart publiques, sont accessibles pour tous via des portails développés suivant les usages.

Certains portails fournissent des résultats déjà interprétés, d’autres, uniquement les données brutes.

Exemples pour l’aspect qualité des eaux selon l’accès aux sites internets dédiés :

Le site internet Naïades est un portail national d’informations permettant l’accès aux données de la qualité des eaux de surface. Les données exposées par Naïades sont administrées dans des bases de données appelées banques de référence. Ce sont les banques de référence qui garantissent :

  • la qualité des données (exhaustivité, intégrité, contrôles)
  • la sécurité des données (historisation, sauvegardes)
  • Eaux souterraines : https://ades.eaufrance.fr/

Le site internet ADES est le portail national d’Accès aux Données sur les Eaux Souterraines pour la France métropolitaine et les départements d’outre-mer. Il rassemble sur un site Internet public des données quantitatives et qualitatives relatives aux eaux souterraines.

Les objectifs de cet outil sont de :

  • constituer un outil de collecte et de conservation des données sur les eaux souterraines,
  • être mobilisable par un large ensemble de partenaires,
  • permettre les traitements nécessaires à l’action de chacun des partenaires,
  • être le guichet d’accès aux informations sur les eaux souterraines,
  • avoir un suivi de l’état des ressources pour répondre à la politique des eaux souterraines,
  • adopter au niveau national un principe de transparence et d’accessibilité aux données sur les eaux souterraines
  • Eau potable : https://sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau#Resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable-en-ligne-nbsp
  • Eau de baignage : https://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/accueil.html
  1. Les données interprétées sont obtenues après traitement des données brutes suivant les contextes réglementaires en vigueur qui régissent chacun des différents usages, valorisées pour une portée à connaissance des usagés : 

⇒ Directement sur les portails nationaux précédents pour l’eau potable et les eaux de baignade

⇒ Pour les cours d’eau et plans d’eau, sur l’application nationale des Agences de l’Eau ou les sites spécifiques de chacune des Agences de l’Eau après traitement des données suivant les règles du SEEE** (Système d’Evaluation de l’Etat des Eaux, utilisé depuis 2007 suite à l’application de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau à partir des années 2000, l’état des cours d’eau évoqué dans le cadre de la DCE  est défini par un ensemble de paramètres qui reflètent l’état de « santé » de la rivière que ce soit des paramètres de qualité chimique de l’eau ou physiques (forme du cours d’eau par exemple…), des approches par station, par masse d’eau, à partir d’évaluation annuelles ou interannuels sont proposées.

https://qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/#/map

Pour smartphones  ou ordinateurs, avec mise à jour à partir des données de 2023 prenant en compte l’ensemble des réseaux de mesures qualité. Cette application permet également un accès en consultations aux données brutes sources et une liaison avec les résultats de baignade.  

Une approche annuelle qui reprend l’historique par station depuis 2007 :  les  fiches de valorisation AELB établies lors des qualifications annuelles.

https://carmen.carmencarto.fr/IHM/metadata/AELB/Publication/FICHES_STATION/04003400.pdf

(Recherche par code station ex : 04003800  Dunière à Vaubarlet)   

Attention une nouvelle version est normalement en cours d’élaboration.

Un document synthétique .pdf de l’ensemble des fiches par département pour la qualification 2023 est disponible à l’AELB.

  • Des données peuvent aussi être proposées sur les sites des différents producteurs (fédération de pêche / Départements / Régions /Sages / Syndicats gestionnaires, …..) : différentes configuration d’observatoires de l’eau , des cartographie interactives, la mise à disposition de documents de synthèse…

 

ATTENTION : Certaines de ces informations nécessitent d’avoir un niveau technique important pour être lues et interprétées correctement.Les résultats sont aussi dépendant des conditions climatiques et de la période du prélèvement.

Suivi piscicole

L’Agence de l’Eau Loire Bretagne et l’Office Français de la Biodiversité (pas  sur l’ AT ABA) portent (l’AELB mandate un BE, l’OFB fait ou mandate un BE selon les stations) des suivis piscicoles dont les résultats sont pris en compte pour définir l’état écologique des masses d’eau.

Ces données sont  consultables sur le site.

La Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques de Haute-Loire (FDPPMA 43) contribue aussi aux suivis piscicoles. Les données sont bancarisées et agrémentent la définition de l’état écologique des masses d’eau.

Ces données sont disponibles sur demande auprès de la Fédération.

La FDPPMA 43 est une association à but non lucratif (type loi 1901), à caractère d’utilité publique (article L.434-4 du Code de l’Environnement) et agréée au titre de la protection de la nature (article L.141-1 du code de l’environnement).

Elle a pour missions principales :

  • la protection des milieux aquatiques, la mise en valeur et la surveillance du domaine piscicole départemental,
  • la coordination et le soutien des activités des AAPPMA adhérentes,
  • l’élaboration et la mise en oeuvre des plans départementaux de gestion piscicole et du loisir pêche,
  • la conduite d’informations et d’éducation en matière de protection des milieux aquatiques et du loisir pêche,
  • la représentation des intérêts piscicoles auprès des divers organismes départementaux, régionaux et nationaux.

Une partie du coût de la carte de pêche finance des actions en faveur des milieux aquatiques, à travers différentes contributions : redevance pour la protection des milieu aquatique versée à l’Agence de l’Eau, cotisation pêche et milieux aquatiques à la Fédération Nationale, fonds propres de la FDPPMA et de ses AAPPMA. A noter que les pêcheurs sont les seuls usagers de loisir des milieux aquatiques qui s’acquittent d’une redevance auprès de l’Agence de l’Eau.

Dans le cadre des contrats territoriaux et accord de territoire, La FDPPMA 43 intervient en tant que partenaire technique et financier. Elle participe également à l’éducation à l’environnement en milieu scolaire.

Par ailleurs, elle contribue à améliorer la connaissance des cours d’eau du territoire via plusieurs actions (ex : suivi de la température des cours d’eau).

L’article L.433-3 du Code de l’Environnement stipulant que « L’exercice d’un droit de pêche emporte obligation de gestion des ressources piscicoles. »,

Les Fédérations Départementales des Associations Agréées pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques (FDAAPPMA) élaborent des Plans Départementaux pour la Protection des milieux aquatiques et la Gestion des ressources piscicoles (PDPG). Ces documents permettent de dresser un diagnostic précis de l’état des milieux aquatiques et des populations de poissons et de proposer des solutions aux problèmes identifiés pour favoriser les peuplements piscicoles. Un mode de gestion piscicole est également préconisé.

Le PDPG (version de 2019) de la FDPPMA 43 est disponible sur leur site internet. 
Vous trouverez notamment une synthèse non technique accessible à tous.

Dans les documents, vous pourrez aussi trouver les contextes piscicoles des cours d’eau notamment ceux du CT ABA (contexte 43.26a et 43.26b)des affluents de l’Allier aval).

Sources :
http://www.pechehauteloire.fr/Bilans.php
https://www.federationpeche.fr/146-plans-departementaux-pour-la-protection-des-milieux-aquatiques-et-la-gestion-des-ressources-piscicoles-pdpg-document-cadre.htm

Pour plus de renseignements :

contact FDPPMA 43 – http://pechehauteloire.fr/

Standard : 04 71 09 09 44 – federation43@pechehauteloire.fr

Débit

Sur le territoire Brivadois, il n’existe pas de station de suivi des débits des cours d’eau.

Cependant, plusieurs bases de données et sites internet permettent d’avoir accès à des informations.

En revanche, sur le département de la Haute-Loire, il existe un suivi de 32 stations « ONDE » qui signifie Observatoire National des étiages. Les étiages correspondent aux périodes de basses eaux des cours d’eau avec des débits très faibles souvent liés à la période estivale.

Le site internet https://onde.eaufrance.fr/présente les données de l’observatoire national des étiages. Ces données sont le résultat des observations visuelles réalisées par les techniciens de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) pendant la période de mai à octobre sur l’écoulement des cours d’eau.

Une carte interactive permet de sélectionner une station sur un cours d’eau du territoire qui nous intéresse et de consulter les résultats des observations sous forme de code couleur.

Il existe 4 niveaux d’écoulement :

  • normal (pour la saison) – bleu ;
  • faible – jaune ;
  • non visible (flaques) – orange ;
  • assec – rouge.

Localement, ces données sont utilisées par l’administration pour la prise éventuelle de restriction des usages de l’eau.

En dehors de cette mission, l’OFB est chargé de missions de police de l’environnement, de connaissances des milieux, et d’appui aux politiques de l’environnement. Elle participe également à la sensibilisation du public sur les enjeux de biodiversité terrestres et aquatiques.

Pour plus de renseignements : https://www.ofb.gouv.fr/

Pour informations, plusieurs sites internet sont en lien avec les débits :

  • VigiEau :  https://vigieau.gouv.fr/
    • Ce site internet permet d’accéder gratuitement aux restrictions des usages de l’eau en période de sécheresse.
  • Vigicrues : https://www.vigicrues.gouv.fr/
    • C’est le site internet qui permet de se tenir informé sur le risque de crues des principaux cours d’eau de France via un réseau de stations de mesures
  • Hydro-portail : https://hydro.eaufrance.fr/
    • C’est le site internet qui permet d’accéder gratuitement aux données publiques quantitatives relatives à l’écoulement des cours d’eau

Eau potable

A l’échelle du territoire brivadois, l’alimentation des usagers en Eau Potable relève actuellement de la compétence de syndicats « dits primaires » et de communes. Ces derniers en assurent le transport, la distribution, le contrôle et la facturation aux abonnés. Le Syndicat de Gestion des Eaux du Brivadois (SGEB) basé à Brioude, auquel ces syndicats et communes sont membres pour la plupart,  est un syndicat support, couvrant pour leur compte,  un certain nombre de tâches de type administratives (budget, relève de compteurs, facturation, gestion des ressources humaines etc ) et techniques (suivi de chantier, travaux de maintenance, analyses de la qualité de l’eau, maintenance de station d’épuration et poste de relèvement, assainissement non collectif etc…). 

 

Concernant la qualité de l’eau, l’ensemble des données figure sur les relevés accompagnant les factures d’eau potable reçues par chaque abonné et également disponibles sur le site internet de l’Agence Régionale de Santé (ARS) :

Sur ce site, il est possible de sélectionner sa région, sa commune et de connaître les résultats d’analyse du dernier prélèvement.